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Arrogance
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Mais où est donc passé, cette putain humanité
Dont on vante les mérites, la beauté qui l’habite
Sa sagesse, ses prouesses, sa culture qui progresse
Comme la forme absolue de toutes les espèces qui ont vécu
On nous en parle tous les jours, comme une profonde vérité
On nous matraque ce discours, comme pour mieux se rassurer
Observez les alentours, un constat doit s’imposer
Ces principes ont tourné court, ils n’ont même jamais existé
Regardez, autour de vous… tout est laid (tout est laid)
Nos immeubles, nos cités, et surtout, nos sociétés
Regardez, autour de vous… tout est niais (tout est niais)
Notre argent, nos marchés, et surtout, notre façon d’exister
On patauge dans l’arrogance, dans le principe anthropique
On invoque notre conscience, comme un argument logique
Si l’univers est fait ainsi, c’est forcément pour nous
La forme suprême de vie : le parangon amorphe de tout
Vos philosophes et vos penseurs, qui prônent tous haut et fort
Que les humains sont supérieurs, par leurs arts et leurs cultures
Ils méprisent en vérité, ce que la science a démontré
Les êtres humains n’ont pas le monopole de la pensée
Regardez, autour de vous… tout est laid (tout est laid)
Nos drapeaux, nos tutelles, et surtout, nos guerres éternelles
Regardez, autour de vous… tout est niais (tout est niais)
Nos principes, nos rituels, et surtout, nos dogmes spirituels
On trouve toujours des prétextes, pour défendre nos actes
Des arguments sans conteste, pour justifier des massacres
Je ne parle pas que des guerres, mais de nos pratiques alimentaires
Nos élevages, nos abattoirs, toutes ces vies de désespoir
On invoque toujours le plaisir, et notre instinct prédateur
Les êtres humains ont ce désir, de se prouver supérieur
Des putains de raisonnement, qui évoque l’âge de pierre
Si vous y croyez vraiment, prenez une grotte pour repère
Regardez, autour de vous… tout est laid (tout est laid)
Nos cultures, nos pensées, et surtout, ce qu’on nous fait bouffer
Regardez, autour de vous… tout est niais (tout est niais)
Nos espoirs, nos idées, et surtout, l’avenir qu’on veut créer
Si aux yeux de certains, il reste un espoir pour demain
Je vous assure que dans les miens, y’a pas d’avenir pour les humains
L’humanité n’avance pas, elle revient même sur ses pas
On est plus proche de la fin, que d’un semblant de destin
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Les pas de l'homme
04:03
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J'ai quelques doutes sur, l'humanité
Sur ses valeurs, ses raisons, surtout sur sa fierté
Impossible de penser dans le monde qu'elle a créé
J'ai quelques doutes sur, la société
Sur ses désirs, ses envies, son dieu d'économie
Impossible de se projeter sans des putains de billets
Le système qu'elle a créé s'effondre sur ses idées
J’ai pas choisi de faire partie de cette espèce
D'être plus écœuré que fasciné par ce qui fait mon passé
Toute la journée je passerai à la caisse
Pour acheter ou bouffer tout ce qu'on a inventé
Et de l'autre côté, celui qui n'est pas le mien
C'est leur misère qui me permet de remplir mes fringues
Inégalité, le sang recouvre notre chemin
Depuis notre jeune enfance, on s'en lave tous les mains
Construire, détruire, j'imagine pas le pire je le vis
Les chemins empruntés ne me font pas du tout rire
Pourquoi tous être armés ? Quand on est capable de parler
Pourquoi tous s'écraser ? Est-ce la peur ou la fierté ?
Tous les jours je me fais, lentement aspirer
C'est la gorge serrée, que j'empêche mon cœur d'exploser
Mais à chaque fois c'est pareil, c'est en serrant les dents
Que je paye encore et encore le prix de ma conscience
Je marche aujourd'hui dans les pas de l'homme
Sur une terre brûlée, je ne sais plus où regarder
J'ai honte, j'ai honte, de la banque aux tranchées
L'histoire écrite à l'encre de sang c'est notre identité
Pas de fierté, pas de morale
Pas de gloire, pas de loi martiale
Tu vaux mieux que ça, que ces dogmes bancals
Avec lesquels le meurtre fait parfois partie du travail
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Détonation
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Depuis qu'on a inventé cette putain de tour de Babel
On a divisé le monde, comme un puzzle sans modèle
D'un côté les cons, de l'autre les infidèles
Pour recoller les pièces, maintenant c'est le bordel
D'une balle dans la tête, on a tué les colombes
On a tracé des frontières, à grands coups de bombes
On s'entre-tue encore pour des histoires de religions
Les croyances les couleurs, sont devenues des obsessions
L'humanité est morte dans les camps de concentration
Dans le culte sans fondement de la puissance d'une nation
L'humanité est morte dans cette détonation
Trinity mon amour la première de ton nom
On a détruit nos valeurs dans un déluge d'avidité
Pas de place pour les faibles sur notre arche de Noé
D'un côté la richesse, de l'autre les pestiférés
L'illusion du bonheur face à la réalité
Toutes ces visions atroces qui raisonnent dans ma tête
Comme des millions de forces qui lentement me dissèquent
Des grillages, des barbelés, des innocents bombardés
Des victimes par milliers, sacrifiées pour la paix
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Sans choix ni voix
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Je vie pas derrière des barrières, ni derrière des frontières
Ces lignes tordues d'orgueil qu'un seul doigt suffit à placer là
Des murs de sang pour contenir toute notre ignorance
Et puis quelques libertés pour te passer l'envie de te révolter
Lèves toi, la planète c’est chez toi ! Lèves toi !
Aucune place ne leur appartient si tu comprends ça !
Je ne suis pas l'Europe, je ne suis pas la France
Je me sens à peine chez moi entre les murs de mon appartement
Comment tout posséder et comment tout revendiquer
À la bourse des actions sur l'univers tout entier
Et derrières ces barrières, deux fiertés nationales
Cristallisent le conflit, sacrés fronts d'abrutis
Ils sont prêts à prendre les armes, revêtir leurs uniformes
Pour défendre leurs valeurs, leurs cultures, leurs comptes en banque en somme
Isobare politique, stratégique, économique
Ce sont pas les peuples qu'ont décidés mais des chefs autoproclamés
T’as pas choisi ton camp, t'as pas choisi tes tyrans et pourtant
Tu vies dans une drôle de prison
L’évasion est impossible, tu peux tenter de fuir
Mais ne sois pas stupide, t'as aucune chance de réussir
Tout est déjà décidé, les limites, la liberté
Tout est à détruire, Tout est à brûler
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Ouroboros
04:20
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Tu veux vivre à l’écart, dans ton monde imaginaire
Après tout pourquoi pas, je ne te jetterai pas la pierre
Tu te crois différent, tu crois que ton combat est juste
Tu verras que finalement, sycophante était ton but
Ta futile contreculture vaut bien celle d’un autre
Tes idéaux moisis : de l’orgueil où tu te vautres
Tu veux défendre les plus faibles : exutoire égoïste
Tu crois à toutes ces fables : la maladie est bien plus triste
Dans ton monde imaginaire, tu te vois seul et unique
Mais tes semblables sont partout, en tous points identiques
Mu par une force naturelle, primaire et archaïque
Tu rejoins tes frères spirituels, simple entité mécanique
Sur ce nouvel échiquier, on joue toujours la même partie
Un nouveau roi, va se dresser. Un nouveau roi, va se dresser !
Parmi les pions il sera choisi
Et dans un cycle infini, le même schéma se reproduit. Le même schéma, se reproduit !
Je refuse tes compromis, je ne prendrais pas parti
Ton camp ou un autre, au final
Chacun ne défend, que ses propres intérêts
Tout ça me dépasse, j’ai dépassé tout ça
Bientôt 10 000 ans, que les hommes tournent en rond
Depuis la nuit des temps, rien n’a changé. Rien n’a changé, rien n’a changé !
Nous ne sommes toujours, que des primates à la con
Avec pour seules obsessions. La domination, la reproduction !
Nous ne sommes que technologie, nous n’avons toujours pas grandi
Nos civilisations ne sont que des théories fondées sur le principe de l’oubli
Ouroboros, Ouroboros, Ouroboros, Ouroboros…
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7. |
Prospère occident
02:58
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Depuis maintenant quelques siècles, souffle le vent du progrès
Une tempête qui sans cesse, devait nous faire avancer
Une utopie comme un cercle, dans lequel on s'est enfermé
Tous accrocs à cette ivresse, on ne peut plus s'en passer
Aujourd'hui c'est le grand jour, on se bouscule dans la bassecour
Le peuple va pouvoir enfin, porter un Graal entre ses mains
S'offrir cet intime espoir, de toucher dieu du bout des doigts
Mais en attendant toujours, la toute prochaine mise à jour
Et chaque matin on se bat, pour atteindre la délivrance
Pour gagner cette liberté, de faire partie de la société
Et chaque matin on se bat
Pour acheter, consommer, toutes leurs merdes
Et chaque matin on se bat
Pour acheter, consommer, toutes leurs merdes
Et pendant qu'on partage, qu'on échange sur la toile
Toutes nos pensées synthétiques, comme un flux de plastique
On en oublie les otages, ceux qui se cachent derrière le voile
De cette atroce mécanique, perverse et dogmatique
Car un peu partout sur cette terre, s'entassent nos ordures ménagères
C'est le règne de la misère, des armées d'enfants qui espèrent
De leurs mains pleines de sang, rêvent de pouvoir devenir grands
En ramassant, en triant, les restes du prospère occident
Une tempête qui sans cesse, devait nous faire avancer
Nous offrir cet intime espoir, de toucher dieu du bout des doigts
On en oublie les otages, ceux qui se cachent derrière ce drame
Ceux qui ramassent et qui trient les restes du prospère occident
Ceux qui ramassent et qui trient les restes du prospère occident
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8. |
Les yeux grand ouverts
03:31
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De la misère, aux enchères, voilà tout ce qu’ils nous offrent, voilà tout ce qu’ils espèrent
Qu’on ingère, qu’on digère, et qu’on ferme bien nos gueules, la bouche pleine de leurs merdes
On rigole, on s’assomme, on se bourre de conneries, on se bourre de cachets
Pour zapper, oublier, la tristesse de nos vies, sans le moindre intérêt
Et les yeux, grands ouverts, on admire nos galères, on se contente de se taire
Et les yeux, grands ouverts, on se fait marquer au fer, on accepte l’enfer
On se tu, on espère, on attend comme des cons, que ce monde change pour de bon
Statu quo, plus d’échos, c’est le silence radio, plus personne au micro
Et chacun, de son coté, on lutte pour ses intérêts, seul face l’adversité
Et chacun, de son coté, ce n’est pas une vie, ce n’est plus une société
On se fait marquer au fer, on accepte l’enfer
Marquer au fer, on accepte l’enfer
À genoux, dans la boue, on se contente de tendre le cou
À genoux, au fond d’un trou, on espère même plus, se tenir debout
De la misère, aux enchères, voilà tout ce qu’ils nous offrent, voilà tout ce qu’ils espèrent
Qu’on ingère, qu’on digère, et qu’on ferme bien nos gueules, la bouche pleine de leurs merdes
Et les yeux, grands ouverts, on marche vers l’abattoir, on va droit au cimetière
Et les yeux, grands ouverts, alors qu’ils nous enterrent, on se contente de se taire
Alors qu’ils nous enterrent, on se contente de se taire
Alors qu’ils nous enterrent, on se contente de se taire
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9. |
Des milliards de toi
02:53
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T’as pas choisi, ce que j’ai devant moi
T’as fait des choix certes, mais pas le moindre qui ai du poids
T’es pas quelqu’un, même pas son image
J’ai l’impression de parler à un produit de télé-achat
Ne t’en fais pas tu n’es pas seul, tu es déjà quelques milliards
Ne t’en fait pas tu n’es pas seul… Et autours de moi, des milliards de toi !
Et autour de moi, des milliards de toi !
Et autour de moi, des milliards de toi !
L’indépendance aujourd’hui c’est un isolement social
Alors tu fais comme tout l’monde, décalque un schéma normal
Tu te lèveras le lundi, tu diras toujours oui
T’existeras jamais nulle part, sauf dans des putains de registres
Ne t’en fait pas si tu te sens seul, personne n’as plus le moindre espoir
Ne t’en fait pas si tu te sens seul… c’est pas la première fois que je te prends à broyer du noir.
Et autour de moi, des milliards de toi !
Et autour de moi, des milliards de toi !
T’as pas besoin d’réfléchir, t’as juste besoin d’te mentir,
Si tu relèves pas la tête, continues de servir
A force de te retenir, plus rien ne peut sortir,
A jamais inutile, comme tout c’que tu produits
Tu travailleras toute ta vie, tout ça pourquoi ? Pour deux semaines au camping
Le week-end la télé, et les vacances de fin d’année
Une vie minable t’attend, une vie minable nous attend
Et autour de moi, des milliards de toi !
Et autour de moi, des milliards de toi !
Et autour de moi, des milliards de toi !
Et autour de moi, des milliards de toi !
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10. |
Danse macabre
02:45
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Tous les jours on danse, même si la piste, n'est pas brillante
Pour satisfaire, les désirs de nos ventres
C'est avec plaisir qu'on se ment, c'est avec plaisir mon grand
Que je vais t'apprendre, ce qui t'attend
Tu feras comme tout le monde, tu chercheras la reconnaissance
Dans des milieux, où tu ne te reconnais pas
D'ailleurs tu ne sais pas qui tu es, tu ne sais même pas si tu existes
En dehors, d'une enveloppe égoïste
Who ho…
Tu tourneras, tourneras, tourneras sans cesse
Sans le vouloir, sans savoir pourquoi
La nuit tu fermeras des yeux, humides et froids
Glacés par l'ennui, qui hante tes pas
Vautré, dans la léthargie confortable
Dans l'alcool, tu oublieras d'être mal
Le week-end tu crieras, pas d’espoir ! Pas d’espoir !
De toutes manières, tu n'en voudrais même pas
Who ho…
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11. |
Sénescence
02:59
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Les étoiles se fracassent, et libèrent leurs éléments
Des atomes qui s'entassent, se réunissent en nous créant
On veut laisser nos traces, dans l'histoire ou le présent
On écrase on amasse au rythme effréné de l'argent
Que d'instants envolés en se perdant dans l'inutile
De moments dispersés en se noyant dans le futile
Pas de maintenant ni d'après, pas de présent ni d'années
On ne doit jamais oublier qu'aujourd'hui est le dernier
Juste le temps d'apprécier, juste le temps de savourer
C’est notre seule traversée, une vie un ticket
Ce n'est pas le temps qui passe, mais nous qui passons dans le temps
On survit on trépasse, on existe qu'un instant
La sénescence et ses traces comme le dogme de l'important
On la déguise on l'efface, mais rien ne l'arrête pour autant
Que d'instants envolés en se penchant sur l'inutile
De moments sacrifiés en se tartinant de futile
La fin est une angoisse, depuis la nuit des temps
On redoute le face à face on le retarde obstinément
On s'inquiète on s’tracasse, on rêve d'un royaume d'Adam
Mais après notre vie fugace, on retournera au néant
Que d'instants à gagner en supprimant l'inutile
De moment à partager en oubliant le futile
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12. |
Enkidu est mort
03:27
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4500 ans avant l’ère commune
Invention de l’écriture, développement de l’agriculture
Déjà une économie, déjà quelques dynasties
Et des murailles autour, l’humanité a vu le jour
Y’avait déjà d’la thune, et l’instinct propriétaire
J’étais déjà foutu 6500 ans avant de naitre
L’héritage de mon espèce, de la peur et de la haine
Me bouffe de l’intérieur, j’ai le même sang dans les veines
Peur de la mort, éphémérité
A Sumer comme à Akkad, recherche d’une destiné
Entre le Tigre et l’Euphrate, une quête d’immortalité
De la gloire et du sang, pour ne jamais être oublié
Who ho ho
L’humanité à jamais terrifiée
Who ho ho
Mauvaise idée, angoisse, égale divinité
Que ton ventre soit plein, que tes jours soit heureux
Des rires et du vin, que tes proches soit joyeux
Belles perspectives, possibilité douteuses
Dans un monde d’esclaves, il ne nous reste qu’une vie creuse
400 générations n’ont quasiment rien changé
On a mécanisé l’atroce, perdu de la chaire dans les tranchées
Malgré les avancés techniques, y’a rien de nouveau dans notre esprit
Si ce n’sont plus les hommes, c’est l’argent qu’on sanctifie
Who ho ho
On ne se développe pas on moisi
Who ho ho
L’orgueil et la peur nous trahissent
Who ho ho
Toujours continuer cette quête d’immortalité
Who ho ho
Enkidu est mort, mais Enkidu est mort
Enkidu est mort, mais Enkidu est mort
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13. |
Prédatrice éternelle
02:48
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Je te vois, je te sens, tu es là dans un coin
Tu te caches, tu m’observes, tu me guettes avec soin
Tu te tapis dans l’ombre, prête à te jeter sur moi
Tel un féroce prédateur dont je serais la proie
Nombreux sont tes noms, mais personne ne te connait vraiment
Et parfois sans raison, tu nous mènes à la folie
Tu ne rates aucune occasion, tu me guettes à chaque instant
Comme un éternel poison, qui nécroserait ma vie
Tu n’as pas de visage et tu n’as pas de forme
Prédatrice éternelle…prédatrice éternelle
Je sais juste que tu es là, toujours sur mes pas
Prédatrice éternelle…prédatrice éternelle
Je n’ai toujours pas trouvé, et pourtant j’ai cherché
Un moyen de te fuir, un moyen de m’échapper
Mais peu importe où je vais, peu importe ce que je fais
Depuis ton insondable repère, tu jaillis pour me dévorer
Il y a bien une solution, mais je me refuse à l’accepter
Je refuse ton oppression, tu ne gagneras jamais
Je refuse ta soumission, tu ne me détruiras jamais
Saloperie de dépression, tu ne gagneras jamais
Un flingue sur la tempe, ou une corde au cou
Des gélules, des médocs, ou une lame affutée
Refuse de l’accepter, même si t’es au fond du trou
Cette prédatrice éternelle, refuse de la laisser gagner
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14. |
Continuum
04:46
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Tous les jours on absorbe, plus de souffrance et d'émoi
Jusqu'à ce que ça déborde, de tristesse ou de joie
Les papilles affamées, les pupilles dilatées
Du fond de nos pensées surgissent nos désirs refoulés
Alors on essaye, tous les jours et sans fin
Toutes les voies détournées et tous les autres chemins
On y perd peu à peu, le moindre de ses repères
On s'accroche à ce qu'on peut, mais aucune magie n'opère
Et inlassablement, chaque seconde chaque instant,
Comme une vie en un printemps, les tristes aiguilles du temps
Transpercent de part en part toutes les failles de nos esprits
Pendant qu'on écrit notre histoire en encre de cendre et d'eau de vie
Je sombre peu à peu, mais je ne sais pas dans quoi
Je ne contrôle plus rien, tous mes sens sont éteints
Des rires m’échappent, des larmes coulent entre mes doigts
Des amis, des sourires, de la bière et puis toi
Le temps ralenti, le temps s’arrête…
Des supernovæ dans ma tête, dispersent mes pensées
Une nébuleuse vient de naitre, un trou noir s’est formé
Attiré, écrasé, par l’univers et ses lois
Comme une spirale sans fin qui m’aspire loin de toi
Et inlassablement, chaque seconde chaque instant,
Comme une vie en un printemps, les tristes aiguilles du temps
Transpercent de part en part toutes les failles de mon esprit
Pendant que j’écris mon histoire en encre de cendre et d'eau de vie
Tout comme son concept, le temps nous échappe
On veut s’en affranchir, mais chaque instant nous rattrape
Et tout ce qu’il nous reste, c’est une terrible angoisse
Des souvenirs éphémères et des pensées qui s’entassent
Dans le continuum, des souvenirs s’effacent
Dans le continuum, d’autres prennent leurs places
Uni dans l’espace, on se perd dans le temps
Uni dans l’espace, tout se perd dans le temps
On se perd dans le temps ! Tout se perd dans le temps !
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PCT musique Montreal, Québec
Catalogue punk rock spécialisé dans la promotion et la publication de formations canadiennes et européenes.
Punk rock label specialized in issuing and promoting records from Canadian and Europeans bands.
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