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by Sérendipithèque

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1.
2.
Arrogance 03:56
Mais où est donc passé, cette putain humanité Dont on vante les mérites, la beauté qui l’habite Sa sagesse, ses prouesses, sa culture qui progresse Comme la forme absolue de toutes les espèces qui ont vécu On nous en parle tous les jours, comme une profonde vérité On nous matraque ce discours, comme pour mieux se rassurer Observez les alentours, un constat doit s’imposer Ces principes ont tourné court, ils n’ont même jamais existé Regardez, autour de vous… tout est laid (tout est laid) Nos immeubles, nos cités, et surtout, nos sociétés Regardez, autour de vous… tout est niais (tout est niais) Notre argent, nos marchés, et surtout, notre façon d’exister On patauge dans l’arrogance, dans le principe anthropique On invoque notre conscience, comme un argument logique Si l’univers est fait ainsi, c’est forcément pour nous La forme suprême de vie : le parangon amorphe de tout Vos philosophes et vos penseurs, qui prônent tous haut et fort Que les humains sont supérieurs, par leurs arts et leurs cultures Ils méprisent en vérité, ce que la science a démontré Les êtres humains n’ont pas le monopole de la pensée Regardez, autour de vous… tout est laid (tout est laid) Nos drapeaux, nos tutelles, et surtout, nos guerres éternelles Regardez, autour de vous… tout est niais (tout est niais) Nos principes, nos rituels, et surtout, nos dogmes spirituels On trouve toujours des prétextes, pour défendre nos actes Des arguments sans conteste, pour justifier des massacres Je ne parle pas que des guerres, mais de nos pratiques alimentaires Nos élevages, nos abattoirs, toutes ces vies de désespoir On invoque toujours le plaisir, et notre instinct prédateur Les êtres humains ont ce désir, de se prouver supérieur Des putains de raisonnement, qui évoque l’âge de pierre Si vous y croyez vraiment, prenez une grotte pour repère Regardez, autour de vous… tout est laid (tout est laid) Nos cultures, nos pensées, et surtout, ce qu’on nous fait bouffer Regardez, autour de vous… tout est niais (tout est niais) Nos espoirs, nos idées, et surtout, l’avenir qu’on veut créer Si aux yeux de certains, il reste un espoir pour demain Je vous assure que dans les miens, y’a pas d’avenir pour les humains L’humanité n’avance pas, elle revient même sur ses pas On est plus proche de la fin, que d’un semblant de destin
3.
J'ai quelques doutes sur, l'humanité Sur ses valeurs, ses raisons, surtout sur sa fierté Impossible de penser dans le monde qu'elle a créé J'ai quelques doutes sur, la société Sur ses désirs, ses envies, son dieu d'économie Impossible de se projeter sans des putains de billets Le système qu'elle a créé s'effondre sur ses idées J’ai pas choisi de faire partie de cette espèce D'être plus écœuré que fasciné par ce qui fait mon passé Toute la journée je passerai à la caisse Pour acheter ou bouffer tout ce qu'on a inventé Et de l'autre côté, celui qui n'est pas le mien C'est leur misère qui me permet de remplir mes fringues Inégalité, le sang recouvre notre chemin Depuis notre jeune enfance, on s'en lave tous les mains Construire, détruire, j'imagine pas le pire je le vis Les chemins empruntés ne me font pas du tout rire Pourquoi tous être armés ? Quand on est capable de parler Pourquoi tous s'écraser ? Est-ce la peur ou la fierté ? Tous les jours je me fais, lentement aspirer C'est la gorge serrée, que j'empêche mon cœur d'exploser Mais à chaque fois c'est pareil, c'est en serrant les dents Que je paye encore et encore le prix de ma conscience Je marche aujourd'hui dans les pas de l'homme Sur une terre brûlée, je ne sais plus où regarder J'ai honte, j'ai honte, de la banque aux tranchées L'histoire écrite à l'encre de sang c'est notre identité Pas de fierté, pas de morale Pas de gloire, pas de loi martiale Tu vaux mieux que ça, que ces dogmes bancals Avec lesquels le meurtre fait parfois partie du travail
4.
Détonation 03:20
Depuis qu'on a inventé cette putain de tour de Babel On a divisé le monde, comme un puzzle sans modèle D'un côté les cons, de l'autre les infidèles Pour recoller les pièces, maintenant c'est le bordel D'une balle dans la tête, on a tué les colombes On a tracé des frontières, à grands coups de bombes On s'entre-tue encore pour des histoires de religions Les croyances les couleurs, sont devenues des obsessions L'humanité est morte dans les camps de concentration Dans le culte sans fondement de la puissance d'une nation L'humanité est morte dans cette détonation Trinity mon amour la première de ton nom On a détruit nos valeurs dans un déluge d'avidité Pas de place pour les faibles sur notre arche de Noé D'un côté la richesse, de l'autre les pestiférés L'illusion du bonheur face à la réalité Toutes ces visions atroces qui raisonnent dans ma tête Comme des millions de forces qui lentement me dissèquent Des grillages, des barbelés, des innocents bombardés Des victimes par milliers, sacrifiées pour la paix
5.
Je vie pas derrière des barrières, ni derrière des frontières Ces lignes tordues d'orgueil qu'un seul doigt suffit à placer là Des murs de sang pour contenir toute notre ignorance Et puis quelques libertés pour te passer l'envie de te révolter Lèves toi, la planète c’est chez toi ! Lèves toi ! Aucune place ne leur appartient si tu comprends ça ! Je ne suis pas l'Europe, je ne suis pas la France Je me sens à peine chez moi entre les murs de mon appartement Comment tout posséder et comment tout revendiquer À la bourse des actions sur l'univers tout entier Et derrières ces barrières, deux fiertés nationales Cristallisent le conflit, sacrés fronts d'abrutis Ils sont prêts à prendre les armes, revêtir leurs uniformes Pour défendre leurs valeurs, leurs cultures, leurs comptes en banque en somme Isobare politique, stratégique, économique Ce sont pas les peuples qu'ont décidés mais des chefs autoproclamés T’as pas choisi ton camp, t'as pas choisi tes tyrans et pourtant Tu vies dans une drôle de prison L’évasion est impossible, tu peux tenter de fuir Mais ne sois pas stupide, t'as aucune chance de réussir Tout est déjà décidé, les limites, la liberté Tout est à détruire, Tout est à brûler
6.
Ouroboros 04:20
Tu veux vivre à l’écart, dans ton monde imaginaire Après tout pourquoi pas, je ne te jetterai pas la pierre Tu te crois différent, tu crois que ton combat est juste Tu verras que finalement, sycophante était ton but Ta futile contreculture vaut bien celle d’un autre Tes idéaux moisis : de l’orgueil où tu te vautres Tu veux défendre les plus faibles : exutoire égoïste Tu crois à toutes ces fables : la maladie est bien plus triste Dans ton monde imaginaire, tu te vois seul et unique Mais tes semblables sont partout, en tous points identiques Mu par une force naturelle, primaire et archaïque Tu rejoins tes frères spirituels, simple entité mécanique Sur ce nouvel échiquier, on joue toujours la même partie Un nouveau roi, va se dresser. Un nouveau roi, va se dresser ! Parmi les pions il sera choisi Et dans un cycle infini, le même schéma se reproduit. Le même schéma, se reproduit ! Je refuse tes compromis, je ne prendrais pas parti Ton camp ou un autre, au final Chacun ne défend, que ses propres intérêts Tout ça me dépasse, j’ai dépassé tout ça Bientôt 10 000 ans, que les hommes tournent en rond Depuis la nuit des temps, rien n’a changé. Rien n’a changé, rien n’a changé ! Nous ne sommes toujours, que des primates à la con Avec pour seules obsessions. La domination, la reproduction ! Nous ne sommes que technologie, nous n’avons toujours pas grandi Nos civilisations ne sont que des théories fondées sur le principe de l’oubli Ouroboros, Ouroboros, Ouroboros, Ouroboros…
7.
Depuis maintenant quelques siècles, souffle le vent du progrès Une tempête qui sans cesse, devait nous faire avancer Une utopie comme un cercle, dans lequel on s'est enfermé Tous accrocs à cette ivresse, on ne peut plus s'en passer Aujourd'hui c'est le grand jour, on se bouscule dans la bassecour Le peuple va pouvoir enfin, porter un Graal entre ses mains S'offrir cet intime espoir, de toucher dieu du bout des doigts Mais en attendant toujours, la toute prochaine mise à jour Et chaque matin on se bat, pour atteindre la délivrance Pour gagner cette liberté, de faire partie de la société Et chaque matin on se bat Pour acheter, consommer, toutes leurs merdes Et chaque matin on se bat Pour acheter, consommer, toutes leurs merdes Et pendant qu'on partage, qu'on échange sur la toile Toutes nos pensées synthétiques, comme un flux de plastique On en oublie les otages, ceux qui se cachent derrière le voile De cette atroce mécanique, perverse et dogmatique Car un peu partout sur cette terre, s'entassent nos ordures ménagères C'est le règne de la misère, des armées d'enfants qui espèrent De leurs mains pleines de sang, rêvent de pouvoir devenir grands En ramassant, en triant, les restes du prospère occident Une tempête qui sans cesse, devait nous faire avancer Nous offrir cet intime espoir, de toucher dieu du bout des doigts On en oublie les otages, ceux qui se cachent derrière ce drame Ceux qui ramassent et qui trient les restes du prospère occident Ceux qui ramassent et qui trient les restes du prospère occident
8.
De la misère, aux enchères, voilà tout ce qu’ils nous offrent, voilà tout ce qu’ils espèrent Qu’on ingère, qu’on digère, et qu’on ferme bien nos gueules, la bouche pleine de leurs merdes On rigole, on s’assomme, on se bourre de conneries, on se bourre de cachets Pour zapper, oublier, la tristesse de nos vies, sans le moindre intérêt Et les yeux, grands ouverts, on admire nos galères, on se contente de se taire Et les yeux, grands ouverts, on se fait marquer au fer, on accepte l’enfer On se tu, on espère, on attend comme des cons, que ce monde change pour de bon Statu quo, plus d’échos, c’est le silence radio, plus personne au micro Et chacun, de son coté, on lutte pour ses intérêts, seul face l’adversité Et chacun, de son coté, ce n’est pas une vie, ce n’est plus une société On se fait marquer au fer, on accepte l’enfer Marquer au fer, on accepte l’enfer À genoux, dans la boue, on se contente de tendre le cou À genoux, au fond d’un trou, on espère même plus, se tenir debout De la misère, aux enchères, voilà tout ce qu’ils nous offrent, voilà tout ce qu’ils espèrent Qu’on ingère, qu’on digère, et qu’on ferme bien nos gueules, la bouche pleine de leurs merdes Et les yeux, grands ouverts, on marche vers l’abattoir, on va droit au cimetière Et les yeux, grands ouverts, alors qu’ils nous enterrent, on se contente de se taire Alors qu’ils nous enterrent, on se contente de se taire Alors qu’ils nous enterrent, on se contente de se taire
9.
T’as pas choisi, ce que j’ai devant moi T’as fait des choix certes, mais pas le moindre qui ai du poids T’es pas quelqu’un, même pas son image J’ai l’impression de parler à un produit de télé-achat Ne t’en fais pas tu n’es pas seul, tu es déjà quelques milliards Ne t’en fait pas tu n’es pas seul… Et autours de moi, des milliards de toi ! Et autour de moi, des milliards de toi ! Et autour de moi, des milliards de toi ! L’indépendance aujourd’hui c’est un isolement social Alors tu fais comme tout l’monde, décalque un schéma normal Tu te lèveras le lundi, tu diras toujours oui T’existeras jamais nulle part, sauf dans des putains de registres Ne t’en fait pas si tu te sens seul, personne n’as plus le moindre espoir Ne t’en fait pas si tu te sens seul… c’est pas la première fois que je te prends à broyer du noir. Et autour de moi, des milliards de toi ! Et autour de moi, des milliards de toi ! T’as pas besoin d’réfléchir, t’as juste besoin d’te mentir, Si tu relèves pas la tête, continues de servir A force de te retenir, plus rien ne peut sortir, A jamais inutile, comme tout c’que tu produits Tu travailleras toute ta vie, tout ça pourquoi ? Pour deux semaines au camping Le week-end la télé, et les vacances de fin d’année Une vie minable t’attend, une vie minable nous attend Et autour de moi, des milliards de toi ! Et autour de moi, des milliards de toi ! Et autour de moi, des milliards de toi ! Et autour de moi, des milliards de toi !
10.
Tous les jours on danse, même si la piste, n'est pas brillante Pour satisfaire, les désirs de nos ventres C'est avec plaisir qu'on se ment, c'est avec plaisir mon grand Que je vais t'apprendre, ce qui t'attend Tu feras comme tout le monde, tu chercheras la reconnaissance Dans des milieux, où tu ne te reconnais pas D'ailleurs tu ne sais pas qui tu es, tu ne sais même pas si tu existes En dehors, d'une enveloppe égoïste Who ho… Tu tourneras, tourneras, tourneras sans cesse Sans le vouloir, sans savoir pourquoi La nuit tu fermeras des yeux, humides et froids Glacés par l'ennui, qui hante tes pas Vautré, dans la léthargie confortable Dans l'alcool, tu oublieras d'être mal Le week-end tu crieras, pas d’espoir ! Pas d’espoir ! De toutes manières, tu n'en voudrais même pas Who ho…
11.
Sénescence 02:59
Les étoiles se fracassent, et libèrent leurs éléments Des atomes qui s'entassent, se réunissent en nous créant On veut laisser nos traces, dans l'histoire ou le présent On écrase on amasse au rythme effréné de l'argent Que d'instants envolés en se perdant dans l'inutile De moments dispersés en se noyant dans le futile Pas de maintenant ni d'après, pas de présent ni d'années On ne doit jamais oublier qu'aujourd'hui est le dernier Juste le temps d'apprécier, juste le temps de savourer C’est notre seule traversée, une vie un ticket Ce n'est pas le temps qui passe, mais nous qui passons dans le temps On survit on trépasse, on existe qu'un instant La sénescence et ses traces comme le dogme de l'important On la déguise on l'efface, mais rien ne l'arrête pour autant Que d'instants envolés en se penchant sur l'inutile De moments sacrifiés en se tartinant de futile La fin est une angoisse, depuis la nuit des temps On redoute le face à face on le retarde obstinément On s'inquiète on s’tracasse, on rêve d'un royaume d'Adam Mais après notre vie fugace, on retournera au néant Que d'instants à gagner en supprimant l'inutile De moment à partager en oubliant le futile
12.
4500 ans avant l’ère commune Invention de l’écriture, développement de l’agriculture Déjà une économie, déjà quelques dynasties Et des murailles autour, l’humanité a vu le jour Y’avait déjà d’la thune, et l’instinct propriétaire J’étais déjà foutu 6500 ans avant de naitre L’héritage de mon espèce, de la peur et de la haine Me bouffe de l’intérieur, j’ai le même sang dans les veines Peur de la mort, éphémérité A Sumer comme à Akkad, recherche d’une destiné Entre le Tigre et l’Euphrate, une quête d’immortalité De la gloire et du sang, pour ne jamais être oublié Who ho ho L’humanité à jamais terrifiée Who ho ho Mauvaise idée, angoisse, égale divinité Que ton ventre soit plein, que tes jours soit heureux Des rires et du vin, que tes proches soit joyeux Belles perspectives, possibilité douteuses Dans un monde d’esclaves, il ne nous reste qu’une vie creuse 400 générations n’ont quasiment rien changé On a mécanisé l’atroce, perdu de la chaire dans les tranchées Malgré les avancés techniques, y’a rien de nouveau dans notre esprit Si ce n’sont plus les hommes, c’est l’argent qu’on sanctifie Who ho ho On ne se développe pas on moisi Who ho ho L’orgueil et la peur nous trahissent Who ho ho Toujours continuer cette quête d’immortalité Who ho ho Enkidu est mort, mais Enkidu est mort Enkidu est mort, mais Enkidu est mort
13.
Je te vois, je te sens, tu es là dans un coin Tu te caches, tu m’observes, tu me guettes avec soin Tu te tapis dans l’ombre, prête à te jeter sur moi Tel un féroce prédateur dont je serais la proie Nombreux sont tes noms, mais personne ne te connait vraiment Et parfois sans raison, tu nous mènes à la folie Tu ne rates aucune occasion, tu me guettes à chaque instant Comme un éternel poison, qui nécroserait ma vie Tu n’as pas de visage et tu n’as pas de forme Prédatrice éternelle…prédatrice éternelle Je sais juste que tu es là, toujours sur mes pas Prédatrice éternelle…prédatrice éternelle Je n’ai toujours pas trouvé, et pourtant j’ai cherché Un moyen de te fuir, un moyen de m’échapper Mais peu importe où je vais, peu importe ce que je fais Depuis ton insondable repère, tu jaillis pour me dévorer Il y a bien une solution, mais je me refuse à l’accepter Je refuse ton oppression, tu ne gagneras jamais Je refuse ta soumission, tu ne me détruiras jamais Saloperie de dépression, tu ne gagneras jamais Un flingue sur la tempe, ou une corde au cou Des gélules, des médocs, ou une lame affutée Refuse de l’accepter, même si t’es au fond du trou Cette prédatrice éternelle, refuse de la laisser gagner
14.
Continuum 04:46
Tous les jours on absorbe, plus de souffrance et d'émoi Jusqu'à ce que ça déborde, de tristesse ou de joie Les papilles affamées, les pupilles dilatées Du fond de nos pensées surgissent nos désirs refoulés Alors on essaye, tous les jours et sans fin Toutes les voies détournées et tous les autres chemins On y perd peu à peu, le moindre de ses repères On s'accroche à ce qu'on peut, mais aucune magie n'opère Et inlassablement, chaque seconde chaque instant, Comme une vie en un printemps, les tristes aiguilles du temps Transpercent de part en part toutes les failles de nos esprits Pendant qu'on écrit notre histoire en encre de cendre et d'eau de vie Je sombre peu à peu, mais je ne sais pas dans quoi Je ne contrôle plus rien, tous mes sens sont éteints Des rires m’échappent, des larmes coulent entre mes doigts Des amis, des sourires, de la bière et puis toi Le temps ralenti, le temps s’arrête… Des supernovæ dans ma tête, dispersent mes pensées Une nébuleuse vient de naitre, un trou noir s’est formé Attiré, écrasé, par l’univers et ses lois Comme une spirale sans fin qui m’aspire loin de toi Et inlassablement, chaque seconde chaque instant, Comme une vie en un printemps, les tristes aiguilles du temps Transpercent de part en part toutes les failles de mon esprit Pendant que j’écris mon histoire en encre de cendre et d'eau de vie Tout comme son concept, le temps nous échappe On veut s’en affranchir, mais chaque instant nous rattrape Et tout ce qu’il nous reste, c’est une terrible angoisse Des souvenirs éphémères et des pensées qui s’entassent Dans le continuum, des souvenirs s’effacent Dans le continuum, d’autres prennent leurs places Uni dans l’espace, on se perd dans le temps Uni dans l’espace, tout se perd dans le temps On se perd dans le temps ! Tout se perd dans le temps !

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Sérendipithèque

Groupe punk rock de Nancy (France)

Délivrant un Punk Rock dense et brutal, le Serendipitheque rempli ses textes de l’amertume accumulée chaque seconde. En quête d’exutoire et fuyant la folie, il cherche à partager le plus souvent possible ses idées noires en faisant un maximum de bruit et en détruisant un maximum de choses.

www.facebook.com/serendipitheque

credits

released July 19, 2019

Enregistré et mixé par Antoine C. à "La Boite de Pandore", Heillecourt, Lorraine. Mars/Avril 2019.

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